Endoscopie : les différents types d’endoscopies

Une endoscopie est un regroupement de petites opérations ayant pour but de détecter des anomalies qu’il serait impossible de distinguer à l’œil nu, grâce à un tube très fin composé d’un tube flexible, d’une caméra et d’une petite source de lumière. Dans cet article, nous reviendrons sur les différents types d’endoscopie pratiquées en France.

Les différents types d’endoscopies :

La cœlioscopie

La cœlioscopie est une technique opératoire récente qui permet de pratiquer une opération à « ventre fermé ». Un tube est introduit dans le ventre et souffle de l’air pour gonfler ce dernier. Avec l’espace créé, il est possible d’introduire des instruments par des petites incisions (de maximum 5 millimètres) et de procéder sans ouvrir le patient.

La cœlioscopie est une opération qui se pratique systématiquement après un jeun d’une demie journée et sous anesthésie générale. Le patient ne doit absolument pas bouger pendant tout le déroulement.

A lire : notre article complet sur la cœlioscopie

La gastroscopie

La gastroscopie est un examen qui permet, à l’aide d’un endoscope, d’explorer le système digestif (œsophage, estomacs et duodénum) et de déceler de potentiels anomalies ou lésions. L’endoscope est introduit par la bouche puis par les voies digestives.

Le patient est réveillé et seule la partie concernée par le passage de l’appareil est engourdie par des tranquillisants. Pour les plus angoissés, la gastroscopie peut être réalisée, toujours en hôpital ou clinique, sous anesthésie générale.

A lire : notre article complet sur la gastroscopie

La cystoscopie

La cystoscopie est une autre forme d’endoscopie. Cet examen médical permet d’explorer les muqueuses de la vessie, autant chez l’homme que chez la femme. Elle recherche principalement des polypes, traces de cancer, des inflammations, des infections ou une malformation.

Une anesthésie locale est nécessaire pour les homme et non obligatoire pour les femmes. L’examen dure environ une demie heure et n’est pas douloureux. Le patient risque seulement de se sentir « piqué » quand le tube injectera du liquide pour faciliter le passage du tuyau.

A lire : notre article complet sur la cystoscopie

La coloscopie

La coloscopie permet d’explorer le colon. C’est, actuellement, la manière la plus efficace de dépister le cancer du colon et toute autre lésion. C’est un examen qui n’est pas confortable et qui peu entraîner des complications rares (saignements, hémorragies).

En raison de la gène et de la douleur qu’il peut provoquer, l’examen est la plupart du temps réalisé sous anesthésie générale. Sur demande, il peut se faire sous anesthésie locale (seul 5 % des patients concernés demandent une anesthésie légère pour être conscient).

A lire : notre article complet sur la coloscopie

La bronchoscopie

La bronchoscopie permet de voir les bronches et une partie de l’appareil respiratoire. La bronchoscopie permet, en plus d’avoir accès à des images, de faire des prélèvements (ou biopsies), des brossages ou des aspirations. Cet examen peut être réalisé sous anesthésie locale ou générale (à la demande du patient ou par nécessité médicale).

Si l’anesthésie est locale, il faut savoir que le passage du tube ne bloque en aucun cas la respiration, mais qu’il faut avoir un bon contrôle de cette dernière pour éviter de compliquer l’opération en angoissant.

A lire : notre article complet sur la bronchoscopie

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