Cœlioscopie (ou laparoscopie) : définition, préparation, anesthésie

La cœlioscopieaussi appelée laparoscopie– est une technique opératoire pratiquée en hôpital public ou privé. Elle permet de réaliser des opérations chirurgicales sans ouvrir le patient. On appelle ces actes médicaux, des opérations « à ventre fermé ».

Définition et fonctionnement de la cœlioscopie

cœlioscopieLa cœlioscopie est une opération particulière qui permet de procéder à un acte chirurgical sans ouvrir le patient.

Ces opérations sont possibles, aujourd’hui, grâce aux énormes progrès de la technologie. Le procédé consiste à introduire une optique par le nombril.

Grâce à cette optique, on peut insuffler de l’air dans le ventre. Ce dernier gonfle et donne ainsi l’espace nécessaire à une vision panoramique.

Par la suite, on introduit les outils destinés à l’opération, par des petits orifices de maximum 5 millimètres de diamètre.

La préparation de la cœlioscopie

Pour préparer une cœlioscopie, le patient doit être hospitalisé la veille ou le matin si l’opération a lieu dans l’après-midi (il devra se munir de sa carte vitale et de toutes ses radios / scanner / IRM / résultats de prise de sang).

Il faut que la patient soit à jeun depuis minuit de la veille de l’opération : pas de nourriture, ni de boisson (y compris de l’eau) et pas de tabac ou d’alcool.
Si l’intervention prévue est longue et complexe, le patient devra mettre en place un régime alimentaire à suivre (qui varie énormément d’un patient à un autre et est donné par un médecin). Il est également possible qu’il doive ingérer une préparation laxative la veille de l’opération afin que les intestins soient les plus propres et vides possible.

Normalement, le patient devra avoir rencontré l’anesthésiste au moins 48h avant chaque cœlioscopie. Ce dernier aura pour mission de rassurer le patient, de lui expliquer ce qu’il va se passer, pourquoi et comment. Le but est de ne laisser aucune crainte ni zone d’ombre au patient.

Quelle anesthésie pour la cœlioscopie ?

Une anesthésie locale n’est pas possible pour ce genre d’opération. Même si les incisions semblent minimes, il ne faut pas oublier que ces mêmes opérations sont lourdes et complexes. Le patient doit absolument rester immobile pour ne pas risquer de se blesser.
Ainsi, c’est l’anesthésie générale qui est obligatoire. Cette dernière fonctionne de la manière suivante :

  • Une rencontre pré-anesthésiste (le jour de l’anesthésie) : durant laquelle le patient rencontrera l’anesthésiste. Ce dernier devra l’informer du déroulement de l’opération, mais également lui délivrer une prémédication à base d’anxiolytiques, pour le détendre s’il est trop nerveux.
  • L’anesthésie générale : elle est réalisée dans la salle d’opération. On administre par intraveineuse un mélange de médicaments ayant pour but d’endormir complètement le patient pour le rendre inconscient, de le maintenir dans cet état et de détendre ses muscles pour éviter les gestes « réflexes » (cf le déroulement de l’anesthésie générale).

L’anesthésie générale est toujours réalisée dans le bloc opératoire. Ainsi, les docteurs et infirmiers présents peuvent garder un œil sur les constantes, l’état du patient et arrêter l’opération si ce dernier ne la supporte pas.

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